dans la Maison SnijdersRockox (salle 7-8 Cuisine)

La légende veut qu’il s’agisse de la blanchisseuse de Rubens : avec un logiciel de reconnaissance faciale, on pourrait faire l’exercice de comparer différents portraits de cette femme jusque dans les moindres détails.

Selon une source de 1693, il s’agirait de la blanchisseuse de Rubens, telle qu’elle a été peinte par Jordaens : avec un logiciel de reconnaissance faciale, on pourrait faire l’exercice de comparer différents portraits de cette femme jusque dans les moindres détails.

Le panneau d’information vous apprendra qu’il s’agit d’une peinture à l’huile couchée sur papier, puis collée sur un panneau, de sorte que cela ne pouvait pas avoir l’intention d’un produit fini. Peut-être aurez-vous la chance d’une exposition ou d’une salle de musée bien agencée pour qu’une pareille œuvre en côtoie d’autres dans laquelle cette tête apparaît.

Tous les ‘pro’ de la peinture commençaient par les dessins en guise d’études préliminaires ; une simple étude fera ressortir de l’ombre le processus de production qui mène aux chefs-d’œuvre. De petites œuvres comme celle-ci donnent l’occasion de faire plus intimement connaissance avec le maître.

Dans ce cas, une lumière pleine mais douce ‑ pensez aux bougies ‑ tombe sur le visage de trois-quarts, le teint de la peau brille chaudement en raison d’un contraste doux avec le capuchon et le tissu blanc rapidement peint. Ce dernier reflète la lumière sur le cou et le bord de la joue rougissante. Chaque ride a sa propre courbe, d’un visage doté d’un halo de lumière par le bord tranchant du textile ainsi que par les cheveux soigneusement peignés.

Un petit arc sombre place l’orbite et la narine plus profondément dans le visage ridé.

D’une manière générale, l’histoire de l’art mettra l’accent sur le caractère populaire de nombreuses œuvres de Jordaens. Il l’utilise aussi bien dans les œuvres mythologiques que dans les scènes familiales, de sorte que ces dernières se rapprochent plus étroitement de notre sentiment contemporain.

Retournez un instant vers le passage entre Waschhuys (lavoir) et Keucken (cuisine).

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